Huile sur toile
Signée, datée 1927 et située « Paris » en bas sur la droite
Dimensions : 55 x 46 cm
avec cadre : 77 x 67 cm
Alexis Arapoff, un peintre russe puis américain. Longtemps installé en France, il a fait partie de la première École de Paris.
C’est le 27 janvier 1925 qu’André Warnod utilise l’expression « École de Paris » pour la première fois en France, dans un article de la revue littéraire Comœdia. Il désigne ainsi l’ensemble des artistes étrangers, souvent d’Europe centrale, arrivés au début du XXème siècle dans la capitale à la recherche de conditions favorables à leur art. Ils se fixent essentiellement à Montparnasse.
Les portraits sont un des thèmes de prédilection d’Alexis Arapoff
Les thèmes de prédilection d’Alexis Arapoff sont les paysages, les natures mortes, les portraits et les sujets religieux. Le peintre s’inspire des nouvelles tendances stylistiques qui émergent. Il souligne l’importance de la couleur en peinture comme ici le choix de cette couleur orangée sur laquelle la mariée se détache .
Bibliographie
Alexis Paul Arapoff (en russe : Алексей Павлович Арапов), né à Saint-Pétersbourg et mort à Gardner dans le Massachusetts, est un peintre russe puis américain. Longtemps installé en France, il s’est installé ensuite à Boston aux États-Unis en 1930. Parisien jusqu’en 1930, il y a joui d’un certain succès dans les années de l’avant-guerre. À l’huile, à la fresque ou-bien par d’autres pratiques comme la mosaïque, Arapoff a représenté des paysages, des fleurs, des portraits, des natures mortes et, après les années 1930, des sujets religieux.
Enfance et première formation
Il naît dans une famille noble, son père Pavel Arapoff, est un médecin militaire, sa mère Ekaterina, chirurgien de l’œil, est une des premières femmes diplômées de l’université de Moscou. Il passe sa jeunesse à Saratov où ses parents sont installés. Il visite la Crimée et la côte balte. En 1913, accompagné de sa mère et de sa sœur, il voyage en Allemagne, en Autriche et en Suisse, visitant de nombreux musées. Pendant la révolution, en 1918, pour échapper à la pénurie alimentaire, sa famille s’installe dans une colonie d’Allemands de la Volga, près de Saratov. C’est là que Hans Van Bergler, qui sera plus tard professeur à l’Académie des beaux-arts de Vienne, lui donne ses premières leçons de peinture.
À Moscou
En 1923, il s’installe à Moscou où il dessine des meubles pour un foyer de travailleurs, des costumes et des décors pour le théâtre d’avant-garde de Nikolaï Foregger. Il peint des portraits et des affiches et s’initie à l’art moderne français auprès de Nicolas Simon. C’est ce dernier qui l’incite à aller à Paris pour peindre. Il entre alors dans la troupe de théâtre du « Faux Miroir” de Nicolas Evreïnoff, et profite d’une tournée à Varsovie, en 1925, pour quitter l’URSS et se rendre à Paris.
À Paris
Afin de gagner sa vie, il commence par travailler dans un atelier de peinture sur foulard. Il fait la rencontre d’autres artistes russes comme Michel Larionov, Nathalie Gontcharoff, Ilia Zdanevitch, Jean Pougny et André Lanskoy. Il peint des paysages, des portraits et des natures mortes. Il expose au Salon d’automne en 1926, puis au Salon des indépendants en 1928 et à celui des Tuileries en 1929, 1930. Il participe à des expositions collectives d’artistes russes à Paris organisées par la galerie M. Henry en 1927, la galerie des Quatre Chemins en 1928, la galerie V. Girchman en mai 1929, la galerie Zborowski en 1929, la galerie Zak en 1930, la galerie L’Époque en 1931. En 1927 la galerie M. Henry lui consacre une exposition personnelle, toutes les peintures exposées sont vendues. Puis c’est au tour de la galerie Percier, en 1928 et à la galerie Charles-Auguste Girard en 1930. Il fait la connaissance d’une américaine, Catherine Green, étudiante à la Sorbonne. Ils se marient à Paris en 1929 avec laquelle ils auront 6 enfants et partent pour Boston, aux États-Unis en 1930.
À Boston
Arapoff peint alors de nombreux sujets religieux. Il ne délaisse pas pour autant les autres sujets qui constituaient son œuvre jusque-là. En 1934, il oriente son travail dans la recherche et l’application des méthodes techniques médiévales des peintres d’icônes orthodoxes. Il s’emploie à créer ses œuvres dans un esprit qui réunit l’art ancien de l’icône et l’influence de l’art moderne de l’époque. Il acquiert la citoyenneté américaine en 1937. Il meurt en 1948 à l’hôpital en Gardner dans le Massachusetts, après un accident de voiture .
Expositions
• Arapoff a exposé à Paris au Salon d’automne en 1926, au Salon des indépendants et au salon des Tuileries en 1928.
• Aux États-Unis, en 1935, à la galerie « Grace Horne Gallery » de Boston et en 1938 au « New England Conservatory of Music » et à “The Arts Gallery” à Boston.
• Institut d’art de Chicago
• »Arapoff » exposition rétrospective de son œuvre, au musée des beaux-arts de Boston avril 1952.
• Alexis Paul Arapoff. An Exhibition of Religious Paintings, à l’université Fordham à New York, 1967.
• Religious Works of Alexis Arapoff à la bibliothèque de l’université de Boston (hiver 2002)
Œuvres
• Des œuvres sont conservées au musée d’art moderne et contemporain et au Cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg[.
• St. N.Y.C, 1933, huile sur toile, 48,6 × 66,7 × 2,2 cm, Luce center New-York
• Six Stations d’un Chemin de Croix d’Arapoff ont été offertes au Boston College par la bibliothèque publique de Boston.
Source
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_Arapoff