Banquet Champêtre École Française du XVIIIᵉ Siècle Huile sur Toile vers 1750
Antoine Watteau, Nicolas Lancret et Jean-Baptiste Pater ont incarné l’excellence de la peinture décorative des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, notamment à travers leurs scènes de fêtes galantes et de banquets champêtres. Cette huile sur toile, datée vers 1750, en est un bel exemple : une scène animée, où des personnages élégants évoluent dans un cadre naturel, capturant toute la grâce et le raffinement de ces divertissements aristocratiques.
Dimensions :
Sans cadre : hauteur 53 cm – longueur 71 cm
Avec cadre : hauteur 70 cm – longueur 88 cm
L’œuvre, en bon état de conservation, est présentée sur sa toile d’origine avec un rentoilage ancien, encadrée par un bois sculpté et doré.
Contexte historique :
Les fêtes champêtres, bien que leur nom évoque une simplicité pastorale, étaient en réalité des événements d’une grande sophistication. À la Cour de Versailles, ces garden-parties s’organisaient dans des jardins spécialement aménagés, avec folies, pavillons et temples, où les invités, parfois costumés, étaient divertis par des orchestres dissimulés. Ces rassemblements, loin d’être rustiques, illustraient l’art de vivre et le goût pour le spectacle qui caractérisaient l’époque.
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Pastoral Banquet 18th-Century French School Oil on Canvas, Circa 1750
Antoine Watteau, Nicolas Lancret, and Jean-Baptiste Pater embodied the pinnacle of decorative painting in the 17th and 18th centuries, particularly through their renderings of fêtes galantes and pastoral banquets. This oil on canvas, dating from around 1750, exemplifies their artistry: a lively scene of elegant figures set within a natural landscape, encapsulating the grace and sophistication of aristocratic diversions.
Dimensions:
Unframed: height 20.9 in – width 28 in
Framed: height 27.6 in – width 34.6 in
The work remains in good original condition, retaining its original canvas and housed in a carved and gilded wood frame.
Historical Context:
Though the term fête champêtre evokes pastoral simplicity, these gatherings were in fact highly refined affairs. At the Court of Versailles, such garden parties unfolded in elaborately landscaped settings—complete with follies, pavilions, and temples—where guests, occasionally in costume, were serenaded by concealed orchestras. Far from rustic, these events embodied the era’s penchant for elegance and theatricality.