Henri Paul Royer (1869-1938) Promenade avenue du Bois de Boulogne huile sur bois vers 1890-1910
L’atmosphere de ces insouciantes années de la fin du XIXème siècle ou début des XXème siècle, est parfaitement décrite. Le printemps débute, les badauds déambulent sur l’avenue du Bois de Boulogne qui deviendra en 1929 l’avenue Foch, avec en toile de fond l’Arc de Triomphe, d’autres nombreux circulent dans des voitures à chevaux.
Très beau tableau, avec cette scene de vie animée dans le beau Paris, huile sur bois signée en bas à droite vers 1890-1910.
Dimensions sans cadre : Hauteur 45 cm – Longueur 72 cm.
Dimensions avec cadre : Hauteur 65 cm – Longueur 92 cm.
En bon état de conservation, nous présentons le tableau dans son cadre en bois et stuc sculpté et doré d’origine.
Biographie :
Henri Paul Royer né le 22 janvier 1869 à Nancy et mort le 31 octobre 1938 à Neuilly sur Seine est un peintre français.
Peintre de genre, portraitiste et paysagiste, il voyage en Amérique et parcourt l’Europe.
Henri Royer est le fils de Jules Royer (1845-1900), créateur d’une des plus importantes imprimeries lithographiques établie à Nancy, rue de la Salpêtrière. Baignant dans le milieu de l’art, Henri Royer intègre l’école des Beaux-Arts de Nancy, où il rencontre Emile Friant. Il y suit les cours d’Antoine Vierling et de Louis Théodore Devilly et expose ses premières œuvres au Salon de Nancy, dont Lutte entre deux jeunes typos et Jeune plâtrier. Ces premiers succès poussent ses parents et ses professeurs à encourager un voyage d’étude aux Pays-Bas en compagnie de Friant qui va alors exercer une influence sur Royer.
À son retour en 1888, il s’inscrit à l’Académie Julian à Paris où il est l’élève de Jules Joseph Lefebvre et Gustave Boulanger.
En 1890, il débute au Salon avec la toile intitulée Le Vagabond, pour laquelle on lui décerne une mention honorable.
La Scène de la vie de Bacchus réalisée en 1892 lui vaut les 3 000 francs du prix Lehmann.
En 1898, il remporte le prix du Salon et ses 10 000 francs pour son tableau L’Ex-voto, et également une médaille d’or à l’exposition des beaux-arts à l’occasion du jubilé de l’empereur François Joseph à Vienne. C’est d’ailleurs ce tableau exposé avec, entre autres, En Flandres le soir, qui lui vaut la médaille d’argent à l’Exposition Universelle de 1900.
Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur le 14 décembre 1900. On lui propose en 1901 la direction de l’atelier féminin de l’Académie Julian, qu’il accepte.
En 1906, il participe à la décoration de la Villa Majorelle à Nancy.
Lorsque la Premiere guerre mondiale éclate, il est tout d’abord incorporé au 41eme régiment d’infanterie. On lui décerne la Croix de Guerre le 17 novembre 1915, et la Military Cross le 10 août 1916.
Par la suite, Henri Royer intègre le 1er régiment du génie section camouflage le 1er novembre 1916.
Il est promu officier de la Légion d’honneur le 11 août 1931.
Son voyage en Bretagne en 1896 le marque profondément et jusqu’à la fin de sa vie, Henri Royer va s’attacher à peindre les gens du lieu. « Il venait de découvrir que la grave Armorique était la patrie de son art ». Lorsqu’il séjourne en Bretagne, c’est à Audierne, à Primelin au pied de la chapelle Saint-Tugen.
Il meurt à Neuilly sur Seine le 31 octobre 1938.
En 2008, une exposition a été organisée à Audierne pour rendre hommage au peintre.
Œuvres dans les collections publiques.
Brésil.
Rio de Janeiro, musée des Beaux-Arts : Sur la butte, 1891, huile sur toile.
France.
Musée du Louvre :
Femme nue, debout, se coiffant, 1899, crayon noir sur papier bristol.Le Phare de l’île de Sein, crayon noir, mine de plomb et craie blanche sur papier beige.
Portrait de Walter Gay, assis, de trois quarts à gauche, mine de plomb.
Portrait du peintre Léon Bonnat, 1919, mine de plomb.
L’Aurore, 1914-1918, affiche.
La Bretonne, huile sur toile.
Musée d’Orsay :
Le Bénédicité, 1895, huile sur bois.
Musée des Beaux-Arts de Quimper :
L’Ex-voto, 1898, huile sur toile.
Portrait d’une jeune Bretonne, huile sur toile.
Musée des Beaux-Arts de Nancy :
Nymphe (1893).
Musée de l’Ecole de Nancy :
Prière à Saint Tugen, vers 1910.
Musée Départemental breton de Quimper :
Bretonne aveugle devant l’église de Saint-Tujen, huile sur toile.
Bretonne du Cap-Sizun, dessin à l’encre.
Bretonnes du Cap-Sizun lisant une lettre, dessin.
Musée des Beaux-Arts de Brest :
La Clairière aux légendes, huile sur toile.
Jeune bretonne, huile sur toile.
Jeune femme de l’île de Sein, 1906, huile sur toile.
Henri Paul Royer (1869-1938) Promenade avenue du Bois de Boulogne oil on wood circa 1890-1910
The atmosphere of those carefree years at the end of the 19th century or the beginning of the 20th is perfectly described. Spring is just beginning, with onlookers strolling along Avenue du Bois de Boulogne which became Avenue Foch in 1929, against the backdrop of the Arc de Triomphe, and many others riding in horse-drawn carriages.
Very beautiful painting, with this scene of lively life in beautiful Paris, oil on wood signed lower right circa 1890-1910.
Sizes unframed: H 17.71 Inches. – W 28.34 Inches.
Sizes with frame: H 25.59 Inches. – W 36.22 Inches.
In fine original condition, we are exhibiting the painting in its original carved and gilded wood and stucco frame.
Biography :
Henri Paul Royer born on 22 January 1869 in Nancy and died on 31 October 1938 in Neuilly sur Seine was a French painter.
A genre painter, portraitist and landscape painter, he travelled to America and throughout Europe.
Henri Royer was the son of Jules Royer (1845-1900), the founder of one of the largest lithographic printing works in Nancy, on rue de la Salpêtrière. Immersed in the world of art, Henri Royer entered the Nancy School of Fine Arts, where he met Emile Friant. There he studied with Antoine Vierling and Louis Théodore Devilly and exhibited his first works at the Salon de Nancy, including Lutte entre deux jeunes typos and Jeune plâtrier. These early successes prompted his parents and teachers to encourage a study trip to the Netherlands with Friant, who was to exert an influence on Royer.
On his homecoming in 1888, he studied at the Académie Julian in Paris with Jules Joseph Lefebvre and Gustave Boulanger.
In 1890, he made his first appearance at the Salon with a painting entitled Le Vagabond, for which he received an honourable mention.
The Scène de la vie de Bacchus, painted in 1892, won him the 3,000 franc Lehmann prize.
In 1898, he won the Salon prize and 10,000 francs for his painting L’Ex-voto, and also a gold medal at the fine arts exhibition to mark the jubilee of Emperor Franz Joseph in Vienna. It was this painting, exhibited alongside others such as En Flandres le soir, that won him the silver medal at the 1900 Universal Exhibition.
He was made a Chevalier de la Légion d’Honneur on 14 December 1900. In 1901, he was offered the directorship of the women’s studio at the Académie Julian, which he accepted.
In 1906, he contributed to the decoration of the Villa Majorelle in Nancy.
When the First World War broke out, he was initially drafted into the 41st Infantry Regiment. He was awarded the Croix de Guerre on 17 November 1915, and the Military Cross on 10 August 1916.
Henri Royer then joined the 1st Camouflage Engineer Regiment on 1 November 1916.
He was made an Officer of the Legion of Honour on 11 August 1931.
His trip to Brittany in 1896 left a deep impression on him, and for the rest of his life, Henri Royer devoted himself to painting the local people. ‘He had just discovered that the deep Armorique was the home of his art’. When he stayed in Brittany, it was in Audierne, in Primelin at the foot of the chapel of Saint-Tugen.
He died in Neuilly sur Seine on 31 October 1938.
In 2008, an exhibition was held in Audierne to pay tribute to the painter.
Works in public collections.
Brazil.
Rio de Janeiro, Fine Arts Museum: Sur la butte, 1891, oil on canvas.
France.
Louvre Museum:
Femme nue, debout, se coiffant, 1899, black pencil on Bristol paper; Le Phare de l’île de Sein, black pencil, graphite and white chalk on beige paper.
Portrait of Walter Gay, seated, three-quarters left, graphite.
Portrait of the painter Léon Bonnat, 1919, graphite.
L’Aurore, 1914-1918, poster.
La Bretonne, oil on canvas.
Orsay Museum:
Le Bénédicité, 1895, oil on wood.
Museum of Fine Arts of Quimper:
L’Ex-voto, 1898, oil on canvas.
Portrait d’une jeune Bretonne, oil on canvas.
Museum of Fine Arts of Nancy:
Nymph (1893).
Museum of Nancy School:
Prayer to Saint Tugen, circa 1910.
Brittany Museum of Quimper:
Bretonne aveugle devant l’église de Saint-Tujen, oil on canvas.
Bretonne du Cap-Sizun, ink drawing.
Bretonne from Cap-Sizun reading a letter, drawing.
Brest Museum of Fine Arts:
La Clairière aux légendes, oil on canvas.
Young Breton woman, oil on canvas.
Jeune femme de l’île de Sein, 1906, oil on canvas.