Mme Lerolle dans son intérieur de Henry Lerolle. Une scène de la vie quotidienne traitée avec une grande délicatesse par l’artiste.

Huile sur toile
Dimensions : 61,5 x 60,5 cm

Avec cadre: 78 x 67,5 cm

ancienne etiquette d’exposition au dos

Prix : 18000 euros

Henry Lerolle est un peintre naturaliste en marge du mouvement impressionniste.

Henry Lerolle peint des scènes de plein air représentant des femmes au travail, bergères, porteuses d’eau, moissonneuses dans la campagne et des scènes d’intérieur comme la notre.

Mme Lerolle dans son intérieur, une scène intime.

Henry Lerolle peint sa femme dans leur intérieur occupée à plier du linge.
Le peintre nous livre ici un tableau d’intimité, un moment de vie saisi et retranscrit par l’artiste avec beaucoup de naturel. Mme Lerolle est concentrée sur sa tâche, un tiroir de la commode est ouvert, quelques étoffes sont sur le sol…

Une référence à la peinture de genre hollandaise

Cette oeuvre nous évoque la peinture de genre hollandaise, l’une des plus poétiques de l’histoire de l’art et plus particulièrement les oeuvres de Vermeer, représentant des scènes intimistes ordinaires de la vie quotidienne, des figures intériorisées, concentrées sur leur tâche manuelle. Nous y retrouvons également une porte ouverte sur une autre pièce de la maison et la lumière du jour filtrant à travers une fenêtre créant de la profondeur.

Biographie

Henry Lerolle suit une formation à l’Académie de Charles Suisse puis entre à l’école des beaux-arts de Paris dans l’atelier de Louis Lamothe. Il débute au Salon de 1868. Il expose régulièrement à la Société Nationale des Beaux Arts où il obtint de nombreuses distinctions, dont une médaille d’or en 1900.

Henry Lerolle s’entoure d’artistes dont il collectionne les œuvres, de musiciens et d’écrivains comme Degas, Monet, Renoir, Maurice Denis, Gustave Moreau. Violoniste et compositeur amateur, c’est par sa femme, Madeleine Escudier, qu’il s’initie à la musique contemporaine. Il devient l’ami de Claude Debussy et noue des relations avec Henri Dupais, Sergueï Prokofiev, Maurice Ravel et Igor Stravinski. 

Ses deux filles épousent les fils de son ami l’industriel et collectionneur Henri Rouart. Ils posent pour Edgard Degas, Renoir, Maurice Denis ou encore, Albert Besnard..

Henry Lerolle exécute de nombreuses décorations murales, souvent d’inspiration religieuse. Une de ses premières œuvres est, en 1874, le Baptême des martyrs de Créteil qui décore la chapelle des fonts baptismaux de l’église Saint-Christophe de Créteil.

Il présente au Salon de 1878 un tableau de chevalet monumental, Communion des Apôtres, commandé par la Ville de Paris pour l’église parisienne Saint-François-Xavier.

En 1888, il exécute une autre peinture monumentale, Communion, toujours pour Saint-François-Xavier, aujourd’hui conservée à la sacristie.

Il passe à la peinture murale en 1896 avec son Calvaire sur les murs de la chapelle des Dames-du-Calvaire, dans la maison médicale Jeanne-Garnier, dans le 15e arrondissement de Paris.

Bibliographie

• Gérard Schurr, Pierre Cabane, Dictionnaire des petits maîtres de la peinture, 1820-1920, t. II, Paris, Les Editions de l’amateur, 1996
.
• Valeur de  Demain, Les Éditions de L’Amateur, Tome V

Musées

• À Paris : Musée d’Art Moderne; Le Petit Palais. 

• En province: Carcassonne, Mulhouse, Nice, Orléans, Le Havre.

• À l’international :

. New York, Metropolitan Museum,
. Boston, Minneapolis,
. Bucarest,
. Budapest; Musée National,

Source

https://www.henrylerolle.org