Un paysage de neige lumineux à la touche épaisse et onctueuse du peintre franc-comtois post-impressionniste Jules Emile Zingg.
Huile sur panneau

Signée en bas à gauche

Dimensions : 33 x 44 cm

Avec cadre : 51 x 62 cm

Inscription au dos: Zingg et adresse de son atelier : Villa Brune Paris 14 ème
Jules Emile Zingg, un peintre apprécié par les modernes de son temps
Zingg est épris de liberté et décide, en 1913, de quitter la capitale et l’enseignement de maîtres jugés trop classiques et ennuyeux. Ses nouveaux modèles se nomment Bonnard, Seurat ou encore Cézanne.

Il découvre par hasard la Bretagne et la côte de Granit Rose. Il y rencontre Maurice Denis et Paul Sérusier. Le moment est décisif pour sa carrière et sa peinture, encouragée également  par la pratique de la gravure sur bois, se simplifie, se synthétise profondément.
Le paysage de neige, un de ses sujets de prédilection
C’est souvent sous un épais manteau de neige que le peintre aime à représenter les paysages de sa région de coeur, la Franche Comté mais aussi ceux des Vosges, du Jura ou d’Auvergne.

Dans notre tableau, il peint la neige par des couches épaisses qui effacent le dessin. L’on peut rentrer dans l’épaisseur de la matière. La neige se teinte de bleu et de rose, reflets de la lumière du ciel.
Bibliographie
Jules-Émile Zingg, né à Montbéliard et mort à Paris, est un peintre, décorateur et graveur français. Fils d’une famille d’horlogers en Franche-Comté, il abandonne une carrière promise dans l’atelier paternel pour devenir peintre.
Zingg entre à l’École des Beaux-arts de Besançon dans l’atelier de Félix Giacomotti et y reste un an.
Le 8 novembre 1902, il est admis à l’École des beaux-arts de Paris dans l’atelier de Fernand Cormon. Il se spécialise dans la peinture de paysages. Il obtient le titre de second lauréat du prix de Rome de 1911 et remporte un prix national.
Au début 1917, il part comme volontaire avec Vuillard, en tant que peintre aux Armées sur le front de l’Est. C’est là paradoxalement, en partageant la vie dangereuse des combattants, que sa peinture retrouve une nouvelle vigueur.
En 1918, Jules-Émile Zingg expose à la Galerie Druet à Paris. Il fait la connaissance de Maurice Denis et de Paul Sérusier à Perros-Guirec,

Il est conquis par l’aspect décoratif de la peinture des Nabis. À la suite de cette rencontre, son style se développe dans une économie de moyens.
A partir de son exposition à la galerie Druet, Jules Emile Zingg accède à une certaine notoriété. Il exposera ensuite ses peintures dans les plus grandes galeries parisiennes ainsi qu’à l’étranger.
En 1926 se crée la « Société Belfortaine des Beaux-Arts » qui organise chaque année jusqu’à la Seconde Guerre mondiale des expositions importantes aux musées de Belfort auxquelles Jules-Émile Zingg participe en compagnie de Georges Fréset, Jacques-Émile Blanche, Jean-Eugène Bersier, Raymond Legueult, Anders Osterlind, Henry de Waroquier, René-Xavier Prinet.
Musées
• Cosne-sur-Loire, une vingtaine d’œuvres sont conservées au musée, à la suite d’un legs d’Émile Loiseau en 1970, dont son portrait par Jules-Émile Zingg.
• Gray (Haute-Saône), musée Baron-Martin.
• Meudon, musée d’art et d’histoire.
• Montbéliard, musée d’art et d’histoire
Source
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules-Émile_Zingg
https://bretagne-expertises.com/julesemile-zingg