Huile sur toile, signée en bas à droite
Dimensions : 65 x 50 cm, avec cadre 86 x 71 cm
Étiquette d’exposition au dos avec numéro d’exposition
Yasushi Tanaka représente ce qu’il préfère : le nu féminin en intérieur. Sa palette est faite d’harmonies colorées, qu’il décline avec délicatesse. La peau de son modèle est parée de nuances subtiles, du violet au rose et passant par le bleu. Le modèle présente son buste de face et détourne le visage, comme c’est souvent le cas dans ses peintures de nus. L’intérieur est paré de tissus colorés et luxueux.
Yasushi Tanaka né au Japon en 1886. En 1904, il s’installe à New York et se forme à la Broadway High School. Apprécié et reconnu, il expose au musée de Washington en 1912.
En 1915, il présente ses œuvres pour l’exposition « Panama Pacific International ». Deux ans plus tard, il épouse Louise Gebhard Cann, historienne et critique d’art américaine. Il fréquente Hemingway, Pound et Joyce, amis de sa femme.
En 1920, il déménage à Paris, rue Notre-dame-des-champs. Il expose au Salon des Beaux-Arts, au Salon d’Automne, au Salon des Indépendants et à celui des Tuileries.
En 1924, La galerie Marsan lui consacre une exposition personnelle. Les galeries parisiennes Bernheim-Jeune, Devambez, Carmine et Druet expose également ses travaux.
Yasushi Tanaka préfère les techniques françaises aux pratiques japonaises traditionnelles. Cependant, il reste à l’écart des mouvements artistiques français.
Bibliographie :
– Manuscrit Yasushi Tanaka letters to Frederic C. Torrey, 1913-1924
https://www.worldcat.org/title/yasushi-tanaka-letters-to-frederic-c-torrey-1913-1924/oclc/1030322802
– Article « Yasushi Tanaka », Bénézit, Oxford Art online, 2011
– Catalogue d’exposition Yasushi Tanaka, galerie Marsan, 1924
– Martin Wolpert, Jeffrey Winter, Figurative paintings, Paris and the Modern Spirit, Schiffer, 2006
– Léonce Bénédite, Musée du Luxembourg, Peintures, pastels, aquarelles et dessins des Ecoles étrangères, Paris, Librairie Renouard, H. Laurens, 1924
Musées : The National Art Center, Tokyo, « Dos nu ».
À Paris : musée national d’art moderne centre Pompidou, « Au bord du ruisseau », 1923 ; centre national des arts plastiques, « La Seine au soir », 1922 et « Fleurs », 1927.