Vase en verre moulé-pressé opalescent
Modèle « Piriac »
Signé R.Lalique
Modèle créé en 1930
Répertorié dans le Catalogue Raisonné de L’œuvre de Verre de René Lalique par Félix Marcilhac, page 447 N°1043, Éditions de l’Amateur
René Jules Lalique, maître verrier et bijoutier français, né le 6 avril 1860 à Ay (Marne) – Décédé le 5 mai 1945.
Il étudie le dessin et l’orfèvrerie à l’École des arts décoratifs de Paris.
Il travaille pour des joailliers renommés comme Boucheron, Vever ou encore Cartier.
De 1878 à 1880, il suit les cours du Sydenham Art College à Londres.
En 1882, il devient concepteur indépendant pour plusieurs maisons de joaillerie de Paris et lance quatre ans plus tard sa propre joaillerie.
En 1890, Lalique est reconnu comme un des concepteurs de bijoux les plus important de l’Art Nouveau français, en créant des pièces innovantes pour la nouvelle boutique de Sa-muel Bing à Paris, « La Maison de l’Art Nouveau »
Il participe à l’Exposition universelle de 1900 de Paris, qui lui établit une réputation in-ternationale.
Tout en gardant les sources d’inspiration de l’Art nouveau, faune et flore, dont le paon et les insectes.
Il innove en utilisant des matériaux peu usités pour la bijouterie à cette époque : le verre, l’émail, le cuir, la corne, la nacre.
Après avoir ouvert une boutique place Vendôme à Paris, il commence à concevoir des flacons de parfums en verre.
Il le fait aussi dans le but de produire de beaux objets en séries importantes, et donc de rendre son art accessible à un nombre croissant de personnes.
Vases, coupes, vaisselle, flacons à parfum, emblèmes de grandes marques automobiles, ou panneaux (comme ceux qui orneront la salle à manger du paquebot Normandie) sont produits en série selon de nouvelles techniques comme le verre coloré, opalescent, dépoli, gravé ou encore moucheté.
Dès 1920, il se tourne vers l’Art Déco.
Il crée également des effets esthétiques : le satiné Lalique, les verres opalescents et a des-siné également des tissus, des éventails ainsi que des pièces de ferronnerie.
Il possède son propre pavillon à l’Exposition des arts décoratifs de Paris en 1925 où il applique les multiples ressources qu’offre le verre à la décoration (fontaines, luminaires, portes, etc.)
L’usine d’Alsace, fermée pendant la guerre, est remise en activité par son fils Marc en 1946 après le décès de son père.