« Singe Rieur » Sujet zoomorphe vide-poche en Porcelaine XIXème Siècle
Rare et amusant Sujet vide-poche en porcelaine émaillée blanche, représentant un singe chapardeur tenant un chapeau de femme.
Il repose sur un socle en bronze doré de Style Louis XV
Travail Français du XIXème siècle d’après Johann-Joachim Kändler (1706-1775)
Circa 1870
H 26 cm L 27 cm P 26 cm
Johann-Joachim Kändler peut être considéré comme le plus grand sculpteur-modeleur germanique du milieu du XVIIIème Siècle.
Né près d’Arnsdorf, il fit son apprentissage à Dresde chez le sculpteur Thomae, puis devint l’assistant de Johann-Joachim Kirchner à la Manufacture de Meissen, enfin, il lui succéda comme directeur de l’atelier de création de la Manufacture.En. 1731, Kändler fut nommé « Sculpteur de la Cour » d’Auguste le Fort, et connu, tout au long de sa carrière une immense notoriété.
De nos jours, certaines de ses plus belles créations appartiennent notamment au Victoria & Albert Museum à Londres, au Birmingham Museum of Art, à la National Gallery of Art à Washington, au J.Paul Getty Museum de Los Angeles et au Riijkmuseum d’Amsterdam.
Dès les XVIIe et XVIIIème siècles certains artistes accordèrent beaucoup d’importance aux singes, créant ainsi le courant artistique appelé « singerie ». Les singeries décoratives ont été mises à la mode par Claude Audran et Christophe Huet. Animal exotique par excellence, le singe est reconnu pour ses talents d’imitation, sa symbolique philosophique et politique. Il devient ainsi un acteur essentiel de la mode des chinoiseries.
Les manufactures de Meissen et de Chantilly adoptent immédiatement le singe, jouant de l’ambivalence d’une bête fascinante. De nombreuses attitudes de l’homme pouvaient être singées et tournées en dérision ; comme le montrent les décors des singeries de Chantilly, les chinoiseries du château de Champs, les singeries de l’hôtel de Rohan à Paris; Cette mode se poursuivit au XIXème siècle.