En 1885 la ville de Saint-Ouen favorise l’organisation de ce déballage en procédant au pavement des rues, à l’aménagement des trottoirs; l’avenue Michelet, la rue des Rosiers prennent leur envol vers une longue histoire …
Le Marché Biron naît en 1925 entre l’avenue Michelet et la rue des Rosiers sur un espace organisé en deux allées parallèles abritant deux cents stands. Depuis lors, le Marché Biron s’est fortement développé, à tous égards!
Il s’agissait déjà à l’époque, en proposant une marchandise bien choisie et référencée dans l’histoire de l’art, de se démarquer des deux marchés concurrents, Malik qui vendait principalement des vêtements, et Vernaison, qui se consacrait à la brocante et à l’objet d’occasion. Aujourd’hui encore, et toujours, cette exigence de qualité anime l’esprit du marché, et si les repères artistiques ont changé, évolué, et modifié l’état des choses, demeure tout de même comme une permanence de chaque Bironais, le souci du Beau et du Bon dans le respect du goût de la clientèle, et des écarts frivoles ou fondamentaux des courants artistiques.
Véritable itinéraire des âges de l’histoire de l’art, le Marché Biron décline à travers ses stands (220 actuellement) les différentes variations de ces périodes : objets d’art et mobilier du 18ème, parisien ou provincial, meubles et fastes du 19ème, tableaux, céramiques, Extrême-Orient, objets scientifiques, art nouveau et art déco, design, photographie... Le Marché Biron ouvre large l’éventail de l’Art et accueille tous ses visiteurs, professionnels, amateurs, collectionneurs, pour que perdure et se développe encore ce contact entre le rève et la réalité.
Seul à proposer une telle variété de marchandises spécialisées, le Marché Biron veut être le marché de référence des Puces. Sa renommée, bien sur, l’aide à aller de l’avant et chaque antiquaire, dans son stand, conscient de participer à cette nouvelle histoire, accepte avec dynamisme et responsabilité ce nouveau challenge.