Une sublime paire de miroirs d’appliques, un seul bras de lumière en bois doré.
Dimensions : H :88 x l : 56 cm
Décroché de l’applique. :P :19cm
Époque : XVIIIème siècle
On remarquera le travail exceptionnel des sculptures de la boiserie, entrelacs de feuilles d’acanthes et aigles entièrement doré à la feuille.
Le fronton nous dévoile toute la puissance du rapace ailes ouvertes et plumes déployées, accompagné par 2 de ces congénères plus petits mais néanmoins tout autant majestueux, eux même soutenus par 2 oiseaux endormis représenté la tête sous une aile.
De tous les oiseaux, le plus communs dans les armoiries est l’aigle. Sa réputation de force et de courage poussa les guerriers à le prendre pour emblème. Symbole d’empire, de majesté́ et de victoire, il a plusieurs convenances physiques et morales : la force, par conséquent la domination sur les autres oiseaux, la magnanimité́, la tempérance.
Il représente aussi la reconnaissance.
C’est de tous les oiseaux celui qui s’élève le plus haut. C’est pourquoi les anciens l’appelaient « l’oiseau céleste ».
L’architecte Robert de COTTE aurait été le premier à introduire des grands miroirs d’applique sur les cheminées. Ils remplacèrent alors très souvent les trumeaux dans les pièces de représentation. Encadrés de part et d’autre part de magnifiques et larges bras de lumière, ils peuvent alors augmenter la diffusion de cette lumière.
Cette typologie de petits miroirs, servait d’appliques à l’appui de bougies pour éclairer les couloirs ou les salons de résidences de valeur. La surface réfléchissante du miroir permettait une diffusion agréable et fonctionnelle de la lumière des lumières.
Une luminosité bienvenue très appréciée à cette époque !